martes, 6 de marzo de 2007

Segolène Royal le discours de Berlin aux Français de l'étranger

Reçu de Destin et turbulences.




Chers compatriotes, chers amis,

Laissez-moi vous dire tout mon plaisir d’être avec vous ce soir à Berlin pour m’adresser aux Français d’Allemagne et plus largement à tous les Français de l’étranger.

Je veux saluer de nombreux visages amis, à commencer par Huguette Meixner et chaque membre de la section du Parti Socialiste à Berlin. Je sais tout le travail et le cœur qu’ils ont mis à la préparation de notre rencontre et je leur dis ma sincère reconnaissance. Je salue aussi la Fédération des Français à l’Etranger du Parti Socialiste et ses milliers d’adhérents à travers le monde, aujourd’hui en campagne auprès de nos 850,000 compatriotes inscrits dans les 545 bureaux de vote à l’étranger en avril et mai prochains. Merci aux radicaux de gauche et aux représentants des comités Désirs d’Avenir en Allemagne d’être là également, tout comme au Président de l’ADFE – Français du Monde, François Nicoullaud. La gauche à l’étranger doit tant au travail opiniâtre mené depuis plus de 25 ans par l’ADFE aux côtés des partis politiques. Je salue enfin Monique Cerisier-Ben Guiga, Sénatrice des Français de l’Etranger, ainsi que les élus d’Allemagne à l’Assemblée des Français de l’Etranger Claudine Lepage, Patricia Neu-Blotenberg, Claude Chapat et Michel Chaussemy.

Ebenfalls will ich unsere deutschen Freunde begrüssen. Vielen Dank für eure Anwesenheit. Das freut mich sehr. Es ist das wichtigste Symbol, dass eine nationale Wahl gar keine exklusive nationale Dimension mehr hat. Für ihre wertvolle Unterstützung bin ich der SPD ganz dankbar.

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Comme tant de femmes et d’hommes aujourd’hui, j’ai grandi dans la paix et je sais combien ces décennies passées loin des conflits les plus sanglants de l’histoire doivent à la réconciliation franco-allemande. Vous connaissez mon attachement à l’œuvre politique du Président François Mitterrand. Dans son ouvrage posthume « De l’Allemagne, de la France », François Mitterrand parlait de « la prédestination de l’Allemagne et de la France, que la géographie et leur vieille rivalité désignent pour donner le signal de l’Europe ». Cette leçon est plus que jamais actuelle.

Je souhaite rendre au couple franco-allemand la force d’initiative qu’il a perdue en Europe. Je veux renouer avec le volontarisme politique d’Helmut Kohl et de François Mitterrand pour redonner au couple franco-allemand cette feuille de route dont la destination ne peut être que celle de la construction de l’Europe politique et sociale.

La France doit revenir à la table de l’Europe. L’Europe reste notre grande ambition, une Europe solidaire et dynamique, qui protège ses citoyens et les aide à trouver leur place dans la mondialisation. Nous devons intégrer les citoyens au rang d’acteurs et de juges du débat européen, en faisant l’Europe par la preuve.

L’exemple des difficultés actuelles d’Airbus souligne la nécessité de l’engagement politique dans le débat européen. Il est inacceptable que les salariés paient de leur emploi les erreurs de gestion et l’absence volonté de l’Etat actionnaire. J’ai rencontré les salariés d’Airbus la semaine passée. La puissance publique doit s’engager pour que cette entreprise, à la pointe du savoir-faire et au carnet de commande plein pour 5 ans, réponde différemment à ses difficultés actuelles. Il en va de l’avenir de l’industrie aéronautique européenne. Je refuse de le laisser uniquement à l’appréciation du marché.

L’Allemagne, qui préside l’Union européenne ce semestre, trouvera en moi à compter du mois de mai une interlocutrice ouverte et déterminée à relayer ses efforts durant la présidence française en 2008. Les deux prochaines années seront critiques pour l’avenir de l’Union et je m’y donnerai pleinement.

Au-delà de l’engagement des deux gouvernements, je souhaite renforcer la dimension citoyenne de la relation entre la France et l’Allemagne. Je souhaite notamment que l’éducation et la formation soient la toute première priorité du couple franco-allemand dans les années à venir.

Voilà quelques mesures concrètes que nous pourrions mettre en place, afin de donner à chaque Allemand et à chaque Français l’occasion de vivre pleinement sa citoyenneté européenne :
Le développement de campus universitaires franco-allemands, inspirés par les exemples réussis de l’Institut franco-allemand de Sarrebruck et du cycle franco-allemand mis en place à Nancy par l’Institut d’Etudes Politiques de Paris. Les employeurs sont friands de diplômés maîtrisant non seulement les deux langues, mais plus encore les deux cultures.
La reconnaissance de tous les diplômes scolaires, universitaires et professionnels pour l’accès à l’emploi: il subsiste encore trop de protectionnisme caché. Cela est inacceptable et doit prendre fin immédiatement.


Je propose également la tenue d’assises générales des institutions franco-allemandes dès 2008, dont le but serait d’évaluer et de coordonner leurs activités, de même que de donner une plus grande lisibilité à leur action. Les assises seraient ouvertes à tous les représentants politiques, institutionnels, administratifs, locaux, régionaux et associatifs, et auraient pour objectif de promouvoir l’éducation et la formation des jeunes Allemands et Français dans une perspective européenne. Elles devraient également dresser sans concession un état des lieux d’institutions dotées d’un fonctionnement trop souvent bureaucratique et dont la mission n’est plus guère adaptée aux défis de notre temps.

Il faudra notamment s’interroger sur la pertinence de certaines réformes entreprises ces dernières années et qui, parce trop guidées par des intérêts partisans, n’ont nullement su irriguer la relation franco-allemande. Je pense en particulier à la mauvaise réforme de l’Office Franco-Allemand de la Jeunesse (OFAJ).

Enfin, je suis à l’écoute de l’expérience et du vécu que rapportent très utilement les Conseillers des Français d’Allemagne à l’Assemblée des Français de l’étranger. En Allemagne, comme également en France d’ailleurs, les difficultés diverses rencontrées par de nombreuses familles binationales méritent que le sujet de la famille soit abordé de front.

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Tout ceci souligne combien l’engagement citoyen outre frontière est important. Je veux dire haut et fort ce soir à Berlin que les deux millions de Français établis à travers le monde sont les meilleurs représentants de nos valeurs, de notre culture et de notre économie. Leur présence outre-frontière est essentielle pour le rayonnement de la France dans la mondialisation. La France doit les écouter, les soutenir et les protéger. Je m’y attacherai.

Je soutiendrai les communautés françaises en réhabilitant l’action publique. Je renforcerai le service public à l’étranger avec un réseau efficace de Consulats exécutant leurs missions de proximité à hauteur de moyens financiers et humains renouvelés.

L’accent devra être mis en particulier sur la sécurité des communautés françaises. La formation du personnel diplomatique et consulaire à la gestion de crise sera une priorité. Je ferai de la coopération consulaire européenne l’un des axes de la Présidence française de l’Union européenne. Je crois à la mutualisation des moyens dans ce domaine afin de garantir la protection des Européens dans le monde. Les relations entre les cellules de veille et de crise de l’ensemble des Etats membres de l’Union européenne devront être systématisées.

Hors de l’Union européenne, l’accès de tous les Français de l’étranger à une protection sociale minimale sera garanti au terme du quinquennat, par des accords avec les caisses des pays de résidence et la réforme des centres médicaux sociaux consulaires. Le champ d’activités de la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie sera étendu aux séniors et handicapés français de l’étranger.

Dans l’Union européenne, je demanderai que soient assouplies les règles autorisant les soins médicaux lourds dans un autre Etat que celui d’assurance, afin que les patients puissent être soignés par le praticien de leur choix, à proximité de leur famille et amis. Je m’engagerai en faveur du maintien de l’assurance sociale des travailleurs frontaliers retraités dans le pays où leur pension est versée.

La continuité de la protection sociale française sera assurée durant un an aux porteurs d’un projet économique, culturel ou social à l’étranger. La situation des agents de l’Etat recrutés locaux et des stagiaires sera améliorée afin de mettre fin aux situations indignes relevées dans de nombreux pays.

Les Consulats se doteront d’un dispositif d’assistance aux femmes françaises et à leurs enfants pour répondre aux drames de la violence conjugale, des mariages forcés et des répudiations. Une loi d’indemnisation des biens professionnels et personnels du fait de troubles politiques, de spoliations, de faits de guerre ou de catastrophes naturelles sera adoptée.

Les coûts de scolarité dans les établissements de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger seront réduits de moitié d’ici à 2012 et la tutelle de l’Etat sur l’Agence sera étendue au Ministère de l’Education Nationale. Je m’engagerai pour le développement des filières bilingues d’enseignement dans les Etats membres de l’Union européenne et de l’OCDE. L’enveloppe du programme Français Langue Maternelle sera doublée pour encourager l’apprentissage du français au plus jeune âge.

La situation des étudiants français issus de l’étranger sera traitée en priorité dans le cadre du « contrat d’autonomie » proposé par les associations et syndicats d’étudiants. Cela permettra à tous ces jeunes Français de venir étudier en France, en réduisant le coût des études pour des familles vivant souvent de faibles revenus locaux.

Un programme de formation professionnelle sera développé dans le cadre consulaire en liaison avec les entreprises françaises et les centres de formation du pays de résidence.

Une Agence de la Coopération Culturelle, Scientifique et Technique sera instituée pour redonner enfin un sens à l’action de la France dans ces domaines essentiels de la vie internationale.

Pour mener à bien tous ces projets, une vaste réforme de la représentation politique des Français de l’étranger sera conduite. Elle reposera sur la représentation des Français de l’étranger à l’Assemblée Nationale et sur la transformation de l’Assemblée des Français de l’Etranger en un Conseil Général d’outre-frontière, doté de véritables compétences et moyens.

Le vote à distance, par Internet et par correspondance classique, sera instauré pour toutes les élections organisées dans les centres de vote à l’étranger, à commencer par l’élection présidentielle. La distance entre l’urne et l’électeur ne devra plus être un obstacle à la participation électorale à l’étranger. Il n’est pas acceptable que la France figure parmi les dix des vingt-sept Etats membres de l’Union européenne excluant toute forme de vote à distance au bénéfice de ses ressortissants à l’étranger.


Voilà mes propositions pour les Français de l’étranger. Elles incarnent une ambition, celle de donner à chacun sa pleine et juste place dans la communauté nationale. C’est ce que je veux pour nos compatriotes à travers le monde. La France est grande lorsqu’elle sait s’adresser à tous ses enfants, lorsqu’elle ne néglige ni n’oublie personne.

Je veux dire clairement ici, puisque cela a été évoqué que je n’ai pas l’intention d’établir une contribution fiscale à charge des Français de l’étranger, aussi choquants que soient certains exils pour raisons fiscales.

En m’exprimant aujourd’hui depuis Berlin, en évoquant la dimension citoyenne de l’amitié franco-allemande et en développant mes propositions pour les Français de l’étranger, c’est aussi du rôle de la France dans le monde et de la façon dont j’en conçois l’action extérieure que j’ai parlé. Une France généreuse, exigeante sur ses valeurs et portée à l’universel.



La sensibilité européenne et la solidarité internationale sont au cœur de mon Pacte Présidentiel. Toutes deux trouveront leur expression dans la diplomatie que j’entends conduire. Je ferai de la solidarité avec le Sud une réalité. Je m’engagerai dans les instances internationales pour rééquilibrer les effets du marché et de la mondialisation sauvage dans les domaines sociaux et environnementaux. La paix, la justice, le multilatéralisme et le développement partagé seront les fils conducteurs de mon action internationale.

J’agirai pour que partout, la France soit reconnue et aimée à la hauteur de son engagement universel.

J’ai besoin de vous à l’étranger pour gagner l’élection présidentielle. Aucune voix ne doit manquer. Je compte sur vous comme je vous engage à compter sur moi. Partout, je croise l’enthousiasme et l’espérance. Je les lis aussi sur vos visages à Berlin ce soir et je le devine, au-delà, dans ce que vous me rapportez de toutes nos communautés françaises.

La victoire est au prix de ce magnifique exercice de conviction à mener d’ici le 6 mai.

Avec vous, j’ai confiance.

Es lebe die deutsche-französische Freundschaft!

Vive la République! Vive la France!


domingo, 4 de marzo de 2007

Lundi 5 mars 19h - Ségolène Royal à Berlin.

Ségolène Royal

Candidate Socialiste s'adressera aux Français de l'étranger


le Lundi 5 mars à 19h

Hotel Berlin
Lützowplatz 17
Berlin-Tiergarten-Sud

Métro : Wittenbergplatz, Nollendorfplatz, Bus 100, M29

Entrée libre mais inscriptions recommandées : segoleneroyalberlin@hotmail.de

miércoles, 28 de febrero de 2007

Nicolas Sarkozy à Madrid - Le discours

De Destin et Turbulences

Voila une synthèse rapide des notes prises en cours de réunion. Vous nous excuserez pour le style dépouillé, mais nous aussi nous travaillons, et nous n'avons pas fuit la France que Nicolas Sarkozy et l'UMP avec ses majorités absolues aux assemblées gouvernent depuis 5 ans.









Nous avons republié la photo originale (tronquée dans son tract).






Je retiens plusieurs sujets ouverts à discussions des notes ci-dessous:
  • rappel de sa fidélité à José Maria Aznar (la photo des Açores, Irak)
  • droit de scolarité gratuit (illégal d'un point de vue droit européen (voir alternatives de l'ADFE)
  • récupération du discours et des symboles de la gauche.

Je retiens quant à la forme:

  • discours généraliste
  • discours non orienté vers les Français de l'étranger
  • discours en grande partie lu et accompagné de gestes, contrairement à d'autres qu'il vit.
  • sensation de travail un peu baclé fait rapidement.
  • incommodité générale lors de sa prestation à Madrid. (pourquoi ? Peut-être l'article du canard)

Conclusion: pourrait mieux faire mais surtout insatisfaction, rien pour les français de l'étranger.


El Pais (public moité français, moitié espagnol: donc 625 français)

Ante un público entregado, en el que había casi tantos franceses como españoles,
el candidato conservador a las elecciones presidenciales Nicolas Sarkozy trajo
anoche la campaña electoral francesa a Madrid con un discurso en el que realizó
un llamamiento a acabar con "la ideología de mayo del 68"
Résumé.

Salle réservée: Palacio de Congresos de Madrid
Nombre de participants: 1000-1500 personnes
Nombre de cars affrétés pour l'occasion: au moins 7-8

Sont intervenus:
1 - Yves "Potzi" (UMP) 5 minutes + Intervention pûrement technique et confuse sur l'organisation de la venue de Sarkozy.
2 - Francis Huss (AFE-UFE) 5 minutes + Intervention plus politique avec un début d'attaque contre "ceux qui veulent remettre des éléphants au commandes du pays", mais qu'il a dû abréger en raison de l'entrée en scène de Sarkozy.
3 - Nicolas Sarkozy 50 minutes

Grandes lignes du discours de Sarkozy:

  1. remerciements chaleureux à Mariano Rajoy et à Ana Botella Aznar (sic) et rappel de sa fidélité à José Maria Aznar
  2. introduction sur l'Espagne en général ("J'aime l'Espagne" en guise d'introduction) et sur Madrid en particulier. Clin d'oeil appuyé au PP, Madrid est "la pierre angulaire de l'unité de l'Espagne, cette grande Nation" + Soutien officiel a Mariano Rajoy dont Sarkozy ne doute pas qu'il sera élu chef du gouvernement lors des prochaines élections.
    Réussite de l'Espagne qui est due à la morale de l'effort et du risque (années Aznar).

  3. la France que porte en eux les français de l'étranger.
    Les français de l'étranger sont la France dynamique et personne ne doit les accuser. + Sarkozy affirme ouvertement qu'il souhaite créer les conditions d'un retour des expatriés vers la France, en faisant en sorte qu'il y retrouvent les mêmes opportunités que celle que. selon lui, ils sont allés chercher à l'étranger. Il a insisté qu'il avait "besoin de nous", les expats, pour construire sa nouvelle France...
    ==> droit de scolarité gratuit

  4. la France est bloquée car le risque est mal vu et le travail ne paie pas.

  5. Il faut "tourner le dos à l'idéologie de mai 68" responsable de tous nos maux.
    i) non au jeunisme (on doit exiger des jeunes et ne pas leur laisser croire que tout leur est du)
    ii) oui au travail (et vive Jaurés et Blum)
    iii) oui à l'élitisme républicain (l'élève devra dire "Monsieur" à l'enseignant + se lever lorsqu'il entre en classe !)
    iv) non à l'assistanat

  6. quelques mesures
    i) suppression des droit de succession
    ii) libre choix de l'école de ses enfants
    iii) libre choix du temps de travail
    iv) sélection à l'école
    v) déduction sur l'impôt sur le revenu d'une partie du coût de l'achat d'une maison (il veut "un pays de propriétaire")
    vi) pas de revenu "d'assistance" (sic) sans contrepartie
    vii) pas d'allocation chômage après le refus de 2 offres d'emploi
    viii) services civiles obligatoire de 6 mois
    ix) allocation familiale suspendue pour ceux qui ne comprennent pas qu'il faut éduquer leurs enfants
    x) les entreprises qui délocalisent devront rendre les aides
    xi) les nominations présidentielles seront faites non en raison d'attaches partisanes ou personelles mais de par la compétence

  7. l'Union Méditerranéenne.
    L'Union Européenne a tourné le dos au sud qui est non pas seulement notre passé mais aussi notre avenir.
    L'Espagne et la France devraient unir leurs efforts pour atteindre ce but. + Il veut redonner au le bassin méditerranéen la place qu'il avait dans l'antiquité, louanges sur la "civilisation" méditerranéenne, et affirme que c'est la seule façon de participer au développement du continent africain tout en controlant les flux migratoires.

  8. Conclusion "La France a rendez-vous avec son destin". "J'ai besoin de vous".
    "Je ne vous mentirai pas " (sic).
    "Vive la République et vive la France".

  9. Marseillaise Serge...

T.S. Madrid

Nicolas Sarkozy à Madrid. Guerre de chiffres

De Destin et turbulences

Quand je recevrai les commentaires de nos envoyés spéciaux, je vous les communiquerai. En attendant guerre de chiffres.

http://fr.news.yahoo.com/27022007/290/a-madrid-nicolas-sarkozy-attaque-la-gauche-francaise.html


"Au coeur de cette pensée unique qu'ici je veux dénoncer, il y a la dévalorisation du travail et le mépris pour les travailleurs", a déclaré le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle, lors d'une réunion publique réunissant environ 2.000 Français expatriés en Espagne.

Etaient aussi présents Mariano Rajoy, président du Partido Popular, le principal parti d'opposition espagnol, et la femme de l'ancien chef du gouvernement José Maria Aznar, Ana Botella.



  • Un expatrié bénéficie d'une prime d'expatriation, et souvent ne paie pas les frais scolaires (ceux présents dans la salle en grande majorité). Un recruté local comme moi a tout à sa charge.
  • Seul le hall central a été occupé: soit 1000 places . Sièges rajoutés devant la scène en surestimant: 100 places. Personnes debout en surestimant: 150 personnes
  • Soit total 1250 personnes. Les 2000 personnes c'est techniquement impossible, l'étage superieur à ma connaissance n'a pas été occupé.
  • De plus la moitié devait être espagnol selon El Pais
  • En espagne nous somme autour de 100000 français, 50000 votants. Des autobus ont été affrétés. Les Français d'Alicante était très présents.
  • Si je me trompe corrigez-moi.

http://www.madridespaciosycongresos.com/palacio/reservas_e.cfm


domingo, 25 de febrero de 2007

Chiffrage du pacte présidentiel de Ségolène

De Poly-tics

Un pacte présidentiel représentant 50 milliards bruts de dépenses nouvelles en 2012, financé notamment par 15 milliards d’économies et de redéploiements (soit 1,26% de la dépense) soit un coût net: 35 Md€ à répartir sur 5 ans

On parle de 35 milliards d’euros pour cinq ans. Sait on que cela ne représente que la moitié du profit d’une seule grande entreprise française ? [...] Sait on que le total de ce que l’Etat a gagné en privatisant les entreprises nationales n’est pas loin de lui avoir rapporté… ce que ces mêmes entreprises rapportent aujourd’hui en deux ans à leurs actionnaires privés…[...] L’Etat doit redevenir producteur de richesses. Il doit cesser de brader ses actifs, et en tirer le meilleur profit comme propriétaire et non comme vendeur. (Jacques Attali)

Le cadre financier du Pacte présidentiel
Croissance : 2,5 %
Inflation : 1,8 %

Objectifs :

dette publique réduite de 64,6 % à 60% en 2012.
prélèvements obligatoires stabilisés au niveau de 2006 (44 % du PIB) soit une baisse des prélèvements obligatoire.

Une dépense publique maîtrisée, en évolution de 1,8% par an, inférieure à la croissance du PIB.

Les Recettes et économies :

1) Différentielle entre l’évolution des recettes : 2,5 % et l’évolution de la dépense publique en volume : 1,8 %

2) Responsabiliser les pollueurs : éco-taxe.

3) des économies sur les effets d’aubaine et les subventions inutiles seront réalisées à hauteur de 5 milliards d’euros.
4) Des gains d’efficacité seront également réalisées sur la formation professionnelle, à hauteur de 2 milliards d’euros.

Les priorités du Pacte présidentiel

Le principe : un euro dépensé doit être un euro utile.

Préparer l’avenir en investissant dans l’université, la recherche, le développement durable et en soutenant l’investissement : 42 %
Soutenir le pouvoir d’achat, l’emploi, les politiques sociales et la solidarité : 28%
Financer les services publics, la justice, la prévention, la citoyenneté, et la solidarité en faveur des pays en développement : 30%

C’est à dire :

I) augmentation du budget de la recherche et des crédits de l’innovation de 10% par an, droit à la formation, sécurité sociale professionnelle, 500 000 emplois tremplins, Revenu de Solidarité Active. 17,9 Md€
II) loi de programmation pour les universités, allocation d’autonomie pour les jeunes, service public de la petite enfance, soutien de la création artistique et de l’emploi culturel). 12,1 Md€
III) pouvoir d’achat garanti : augmentation du SMIC et des salaires, revalorisation des petites retraites, doublement de l’Allocation de Rentrée Scolaire (suivant les ressources des bénéficiaires) , allocation logement et 120 000 logements sociaux. 4,7 Md€
IV) sécurité sociale renforcée : financement pérenne de l’hôpital public, dispensaires en zones rurales, maintien à domicile et structures d’accueil des personnes âgées). 4,5 Md€
V) lutte contre toutes les formes de violence (renforcement des moyens de la justice et prévention de la délinquance. 4,5 Md€

VI)l’excellence environnementale : soutien aux transports collectifs et aux énergies renouvelables 4,3 Md€ (baisses ciblées de TVA sur les éco-industries et les éco-produits).
VII) service civique 1 Md€
VIII) Aide Publique au Développement : 1 Md€

Remarque : Sous le gouvernement Jospin entre 1997 et 2002, à la différence de l’actuel Gouvernement qui a fait exploser la dépense publique : elle avait baissé de 2 points de PIB sous la précédente législature et a augmenté de 2 points sous l’actuel Gouvernement.

Où est le chiffrage détaillé du programme de sarkozy ? Serait-ce comme sa promesse faite de divulguer son patrimoine détaillé ? Nous sommes toujours dans l’attente de connaître les réponses de l’une et l’autre interrogation. La réponse à la première question sera peut-être apportée et nous apprécierons. Quant à la seconde il répondra s’il est élu car il sera bien obligé mais là il sera trop tard et s’il n’est pas élu alors nous ne le saurons pas et ce sera un mensonge de plus de sarkozy.

sábado, 24 de febrero de 2007

Le projet Royal contre le projet Sarkozy en tableau comparatif

En tous domaines Nicolas Sarkozy est le problème, tandis que Ségolène Royal est la solution

1.La difficulté d'une campagne présidentielle est d'en fixer les enjeux à bonne hauteur :
-en évitant de la réduire aux « couacs » réels ou plus souvent supposés de la campagne de Ségolène Royal à laquelle la droite, avec sa suffisance coutumière, conteste compétence et légitimité, tandis que Nicolas Sarkozy avait le monopole de la compétence, comme s'il détenait la légitimité qui est par nature de droite ;
-ainsi le chiffrage de son programme – 48+68 MF = 116 Milliards d'euros -, n'a pratiquement pas donné lieu à contestation sauf de la part du Monde, bien informé des critiques de MM. Lambert, Méhaignerie, Carrez et Blanc, hommes très compétents qui ont vu que M. Sarkozy « allait dans le mur ». M. Méhaignerie a indiqué qu'il serait possible de baisser tout au plus de un point, et non pas de quatre, le montant des prélèvements obligatoires en 2012.
Soit M. Sarkozy est un super Thatcher qui fait peur, soit c'est un super démagogue qui se moque des citoyens et auquel ceux-ci auraient bien tort de faire confiance.

2.Il faut apprendre à voir derrière la paille des mots le grain des choses.
-M. Guaino est le souffleur,
-M. Sarkozy le comédien, un comédien dont le talent est certain. Mais est-il sincère ? Que cache-t-il derrière ses discours ? Je les ai lus avec attention.

Nicolas Sarkozy Ségolène Royal
Développe une conception amphigourique de la France. « M. Attrape-tout ». C'est toujours la même prétention de la droite à confisquer la nation. Il détrousse les cadavres des héros morts de la gauche. Il détrousse même les vivants (ex. préparations rémunérées aux concours de la Fonction Publique proposition Chevènement , Ecoles de la 2ème chance initiative Edith Cresson).Ségolène Royal expose une conception vertébrée et exigeante de la France à partir des valeurs de la Révolution. Elle récuse la prétendue synthèse entre l'Ancien Régime et la Révolution. Ségolène Royal expose un patriotisme de bon aloi, une politique étrangère « sans humilité et sans arrogance », essentiellement fondée sur le Droit.
Nicolas Sarkozy c'est la conflictualité. Il veut réglementer le droit de grève et supprimer un poste sur deux dans la Fonction Publique.Ségolène Royal c'est la démocratie sociale, la confiance faite au dialogue, le souci des entreprises innovantes
Nicolas Sarkozy, c'est l'appel à l'effort égoïsteSégolène Royal, c'est l'appel à l'effort partagé. Droits et devoirs s'équilibrent. C'est une République généreuse mais aussi exigeante. Il y a des contreparties à l'allocation d'autonomie pour les jeunes sur critères de ressources. Les jeunes devront passer un contrat. Cela n'a rien à voir avec l'assistanat.
Avec Nicolas Sarkozy, les cadeaux fiscaux pour les riches. Inégalités et stagnation économique seront au rendez-vous. Sous couvert de « valeur travail », il redécouvre la plus-value : la détaxation des heures supplémen-taires profitera aux patrons et pas aux chômeurs. Il est en fait l'homme du capitalisme financier. Ségolène Royal sait ce qu'est la valeur du travail : cela s'appelle les salaires qu'elle propose de revaloriser par une conférence des revenus dès juin 2007. Elle prévoit de lutter contre les délocalisations. La relance du pouvoir d'achat des salariés, à commencer par les travailleurs pauvres, nourrira la croissance.
Nicolas Sarkozy est en phase avec les libéraux européens. Avec lui, c'est la certitude d'une Europe au fil de l'eauSégolène Royal se prononce pour une Europe qui protège, pour une Europe redressée sur le plan économique et social (soutien à la croissance et à l'emploi dans les statuts de la BCE, gouvernement économique de la zone euro, politiques communes vigoureuses).
Nicolas Sarkozy, c'est l'appel aux communautarismes : Ch. Estrosi: « la communauté juive a un candidat naturel, N. Sarkozy », N.Sarkozy : « Aucun ministre de l'Intérieur n'a autant fait pour les musulmans »Ségolène Royal c'est la République et la laïcité.
Pour l'Ecole Nicolas Sarkozy propose de supprimer la moitié des postes des enseignants partant à la retraite.Ségolène Royal a le souci de l'éducation des plus jeunes, des quartiers, des parents, d'un service de la petite enfance, du soutien scolaire. Elle donne la priorité à l'Education.
Comme le gouvernement sortant, Nicolas Sarkozy a un rapport dégradé avec le monde de la recherche Ségolène Royal propose un pacte de confiance avec les chercheurs : recherche publique, développement universitaire, recherche privée dans les entreprises innovantes.
En matière de santé, Nicolas Sarkozy propose une franchise supplémentaire de remboursement pour les assurés sociaux et l'augmentation du tarif des généralistes.Ségolène Royal demande un effort partagé entre les praticiens, les assurés sociaux et l'industrie du médicament. Elle donne la priorité à l'Hôpital public auquel elle accordera des moyens perennes.
En matière de sécurité, Nicolas Sarkozy c'est le « tout répressif ». Il a supprimé la police de proximité et privilégié la police d'intervention et d'interpellation à l'aveuglette. Il a accru les tensions urbaines. Ségolène Royal lie Education, citoyenneté, prévention et répression. Elle veut rétablir une police de quartier, proche de la population.
Nicolas Sarkozy s'est fait le chantre de l'immigration « choisie », avec de forts relents xénophobes.Ségolène Royal propose une intégration sur critères et le co-développement avec les pays d'origine, la priorité à l'Afrique en matière de politique étrangère
En matière de politique étrangère, Nicolas Sarkozy symbolise l'inféodation extérieureSégolène Royal fait entendre la voix juste de la France, une voix de principe fondée sur le droit international.
Conclusion : Nicolas Sarkozy joue les rassembleurs mais diviserait gravement le pays. Face au défi de la mondialisation, Nicolas Sarkozy offrirait un pays fracturé et amer, dominé par l'Argent roi, une France dépourvue de charme et d'attrait.Conclusion : Ségolène Royal est une candidate à l'écoute, ouverte au dialogue, qui rassemble vraiment sur un projet de solidarité et d'ordre juste. Face au défi de la mondialisation, Ségolène Royal c'est la confiance retrouvée, une France au beau visage, accordée aux valeurs humanistes de notre Histoire, aussi bien qu'aux aspirations de notre temps, une France sympathique aux autres peuples, attractive et tournée vers l'avenir.

lunes, 19 de febrero de 2007

Sarkozy must go - Financial time - Editorial

 Sarkozy must go

Published: February 19 2007 02:00 | Last updated: February 19 2007 02:00


Nicolas Sarkozy has gripped France's presidential election by the scruff of the neck. His rival Ségolène Royal has wobbled ineffectually, sometimes mouthing vacuities, sometimes dabbling in old school dirigisme. Mr Sarkozy has charted an altogether firmer course, building a respectable lead for himself ahead of the April poll.

What a pity, therefore, that the election is not fair - or, at least, not universally accepted as such.

Ms Royal's Socialist cohorts complain that at the heart of the Sarkozy campaign lies a conflict of interests. Such arguments could be dismissed as the bleating of failing politicians, but they happen to be right. Mr Sarkozy's dual role as interior minister and presidential contender is indefensible.

As a government minister, Mr Sarkozy is responsible for the intelligence services, overseeing the domestic media - and organising elections. But he is running in the same elections his ministry is organising, his fortunes are shaped by (generally very positive) media coverage and his name has been dragged into allegations of politically-driven spying on the Royal campaign. The impression of a many-sided conflict of interest is difficult to avoid.

Of course, a ministerial post is not always a political trump card. Five years ago, Lionel Jospin's presidential campaign fell apart before the second round, even though he was prime minister at the time. In 1988, Jacques Chirac was comprehensively outmanoeuvred by François Mitterrand. In both instances, the presidency went to the man already in the Elysée.

But Mr Sarkozy's current job as interior minister - not to mention his reputation as the most hyperactive occupant of the post in modern times - is much more intimately connected with the election itself. If only for appearances' sake, he should consider his position. After all, he has already resigned from the government once, to become head of the ruling UMP.

Intellectual honesty also comes into play. A self-styled liberal in a traditionally statist nation, Mr Sarkozy has made "rupture" with the Chirac era his slogan. Yet he insists on remaining the second most senior minister of a discredited government. To campaign against an administration in which one serves is to teeter on the edge of absurdity.

While the election appears to be Mr Sarkozy's to lose, it is not enough for him to focus on not blowing his big chance. Instead, he should seek to win with the maximum possible legitimacy. After the tragi-farce of the 2002 contest, in which Mr Chirac faced down the ageing extremist Jean-Marie Le Pen, France deserves a real race, honestly conducted and seen to be fair.

Mr Sarkozy should counter any suspicions of malpractice and set an example for his prospective presidency. For the good of his country, and of himself, he should concentrate on his candidacy and leave office straight away.

how it is working... with a Sarkozy fan

 From Demi Tour du Monde


Hey Again,

For my first travel I used to work with the seasons. Then a trip project over europe made me work for ten month. And now I nearly ended my working period of two years. It is all about patience and knowing what I need.

I worked in restaurants, for lebaneses, israelians, irish, french, english from Corsica to UK.

It is about cycles, recovering from travelling and preparing an other one. But this time my boss wants to play the rules for himself and is a Sarkozy fan. This man's sentence is "I don't do social" when we talked about proportional rent/wages. London is a very expensive place to live, the second or third in the world. There is Tokyo before. This man said his truth : that he can't give a contract before six month, that the paid holidays are inclusive without notifying, that half an hour break per shift is a must but unpaid. Plus the hours between the staff are inequal, but hours can be forgotten on the payslip.

But when i told him all that he just felt under attack and even threaten me with words as "i'll smash you if we go to trial"... i didn't say i want to ! So today i passed by a social service to be sure of all my rights in details. He's got only one more chance before a trial. The man is cross, grieving me i tell him a liar but all he thinks is that his employees owe him everything. But even in UK the social rights are not that dead.

What i want are my full rights applied for all the staff that's all. And i would like to go travelling, but some men need to be tought, not by me but by Justice.

So while waiting his answer to my letter of grievance, i have to apologize to you for the delays in the travel part.
Posted by Gwilliaume at 12:27 | Permanent Link | Comments (0)


QG de campagne de nicolas Sarkozy qui paie ?

QG - 1984 - Kommandantur choisissez.



Reportage fait par un voisin du QG. (envoyé au PS)

domingo, 18 de febrero de 2007

Vision de l'UMP sur les écoles françaises à l'étranger

Je vous cite un billet trouvé sur le site de l'UMP des français à l'étranger. Si le diagnostique est parfois bon (1 ou 2 choses), les solutions proposées sont soit bushistes, soit segregationistes. (Que fait-on avec les français et bi-nationaux pauvres, avec problèmes. La régultion du marché, le libéralisme sont les solutions à tout. (C'est écrit).
La sélection, la compétitivité sont les axes directeurs. J'en ai froid dans le dos. J'en arrive à penser que ce monsieur, si ses enfants ont des problèmes de competitivité ils les sous-traitera à une entreprise locale ou il paiera ce qu'il faut pouisque les parents gèresnt directement l'école. !!

Si vous voulez l'original, cherchez-le,Je ne fais aucun lien gratuit pour ce genre de personne.


Situation des Ecoles Françaises à l'Etranger
Mercredi, 17 janvier 2007


par Claude GUILLEMAIN, délégué UMP du Mozambique

Il est essentiel pour le maintien de la présence française à l’étranger que les familles puissent envoyer leurs enfants à l’école française.



Mais le souci premier des perents d'élèves est d'assurer la scolarité de leurs enfants, en français et selon les programmes français. Force est de constater que si les Ecoles Françaises à l’Etranger ressemblent à des écoles publiques, à l'instar des écoles de France, en revanche, elles fonctionnent comme des écoles privées internationales, puisqu'elles demandent aux parents d'assurer les frais de fonctionnement par leurs cotisations et sont ouvertes à des enfants de nationalités autres que française.



Les contributions de l’AEFE (Agence pour l’Enseignement du Français à l’Etranger) directement puisées dans le budget de l'état, couvre les investissements, mais ne contribuent pas aux dépenses effectives d'enseignement des écoles françaises à l’étranger. En d'autres termes, tout se passe comme si les bâtiments, les stades, les équipements étaient pris en charge par l'Etat, alors que les dépenses effectives d'enseignement, et notamment les salaires des enseignants, sont assurées par les parents d’élèves.



Tout cela, à un prix nécessairement supérieur à celui de l'enseignement public, puisque par décrets, lois et règlements les enseignants détachés de l’Education nationale jouissent, lorsqu’ils s’expatrient de conditions de rémunération bien supérieures à celles qu’ils connaîtraient en France !

Comment une telle situation est-elle concevable ? Comment peut-elle perdurer ? Ne faut-il pas s'attendre, avec incertitude, à un changement brutal ?



Pour que l’école française puisse offrir un choix déterminant parmi l’offre de services de toutes les écoles, et pour que les effets bénéfiques d'une liberté de choix puissent porter du fruit, il faut qu'en parallèle les Ecoles Françaises à l'Etranger puissent récupérer une liberté perdue, celle de constituer une équipe homogène de parents, déterminée à mettre en oeuvre un projet clair, tant sur le plan pédagogique que sur le plan financier ainsi que sur le plan de la gestion de l’école.




Si cette liberté n'est pas effective, et c’est le cas actuellement, les chefs d'établissement sont enclins à diriger sans partage, et les parents assistent impuissants à l'augmentation des tarifs, en échafaudant vaguement des solutions improbables. Cette situation peut conduire à un tarissement des inscriptions.



Il est clair que des mesures libératrices, libérales dirais-je, doivent être prises. Bien sûr, elles vont gêner les enseignants qui fuiront les risques de la confrontation des mérites et des résultats et que de ce côté-là, des réactions d'oppositions vont être observées. Mais l'ensemble, (plus nombreux qu'on ne croit) des professeurs efficaces et courageux, pèsera, soyons-en sûr, discrètement mais efficacement sur des décisions que de leur côté beaucoup de parents d’élèves à l’étranger attendent.



Quelques suggestions me viennent à l'esprit pour une solution rapide dans les Ecoles Françaises à l’Etranger :



Ø Réformer l'Ecole Française à l’Etranger, en nettoyant sa bureaucratie, et en la libérant de l'emprise des syndicats de l'éducation nationale.

Ø Accepter la concurrence entre les écoles d’une même place (française, américaine, portugaise, italienne, écoles privées)

Ø Remettre les Ecoles Françaises de l’Etranger sous la direction pleine et entière des parents Français et en assurant l'autonomie de gestion.

Ø Pour stimuler la productivité soumettre une partie du financement des écoles à un chèque d'étude individuel, remis aux parents français

Ø Autonomie financière de l’établissement, garantie par une dotation globale proportionnelle au nombre d'élèves accueillis.

Ø Sans engager aucun frais supplémentaire, apprendre à lire en imposant la méthode syllabique, seule méthode susceptible de convenir avec les différentes langues et dialectes familiaux rencontrés dans les Ecoles Françaises à l’Etranger

Ø Etablir des classes bilingues (français + anglais) dès le primaire.

Ø Faciliter l’enseignement des langues telles le chinois qui sont actuellement laissés à l’écart.

Ø Faire une sélection dès la troisième, pour encourager les meilleurs et faciliter l'accès aux lycées français de France et à l’Etranger, et encourager la création de Lycées Français Régionaux (exemple Johannesburg) pour ensuite faciliter l’accès aux grandes écoles et universités françaises.

Ø Redistribuer aux plus méritants, au vu des résultats d'un concours, l'argent dépensé en bourses, saupoudrées actuellement par l’Ambassade de France.

Ø Créer une catégorie unique de personnels détachés de l’Education nationale dans les Ecoles Françaises à l’Etranger.

Ø Transformer les associations de parents d’élèves en véritables sociétés mutuelles (propriété représentée par des parts sociales) ou anonymes (propriété représentée par des actions), rendant ainsi les parents plus responsables de la gestion de l'école.

Ø Interdire aux personnels expatriés, détachés de l’Education Nationale française, de faire grève pour des motifs franco-français. Le droit de grève de tous, « expatriés », « en disponibilité », « recrutés locaux » étant réglementé par les lois et textes en vigueur dans le pays concerné.


Merci de bien vouloir me faire part de vos réactions, critiques et encouragements sur ce blog ainsi qu'à mon adresse personnelle : claudeguillemain@yahoo.fr



Bien cordialement

Claude Guillemain
UMP Mozambique

Nous sommes de nouveau indéxés par Google !!

Je remercie tous ceux qui sont venus nous soutenir.
Nous ne saurons surement jamais ce qui s'est passé ou ce qui ce passe.

Mais ce matin nous sommes de nouveau indéxes par google. (Merci Moutain View)

Merci

sábado, 17 de febrero de 2007

Veut-on nous éliminer de Google avant la venue de Sarkozy à Madrid ?

Je vais vous raconter aussi une sale affaire avec google qui nous affecte depuis jeudi avec les blogs de Madrid.

Vous savez tous que Mr. Nicolas Sarkozy vient à Madrid le 27/2.

Nous avons plusieurs blogs de gauche sur Madrid. Jeudi l’un d’entre eux s’est effondré de la 2 ième position à la 160 ième sur toutes les recherches dans google specifiques des français à l’étranger.

http://destin-et-turbulences.blogspot.com/

L'administrateur a posté des remarques sur l’éthique de google dans cet effondrement suspect sur des sites spécifiques aux US que les gens de google lisent.

2 heures plus tard les statisques internes de google étaient changées en mal. Il a relancé un post signalant qu'il’avait des copies d’écran. Ce matin tout était Ok, il était de nouveau en 2ieme position Coincidence dites vous, effet sand box, ..., ou autres chose ?

Je le pensais un peu, mais pas de chance il m’est arrivé cela aujourd’hui avec notre site :

http://sarkozymadrid.blogspot.com/

Ce site a été monté il y a 10 jours pour la venue de Mr Nicolas Sarkozy, il est là vous imaginer pour démontrer aux internautes que Nicolas Sarkozy n’est pas le meilleur candidat. On est dur, mais propre, on joue sur les contrastes de Nicolas et ses amitiés espagnoles

Nous étions premier, deuxieme et troisieme, sur des recherches spécifiques (sarkozy madrid) ou (sarkozy madrid expatriés) jusquà ce matin.

Bon ce soir on a été rayé de l’index de google, non pas que nous sommes en position 160 ,240, non, on nous a rayé du monde, nous n’existons plus.

Bien sur je suis retourné au même endroit que l’autre Blog, et je l’ai signalé.

Nous verrons bien si il y réaction.

Pensez vous qu’il y a un problème techinque chez google, ou que les algorithmes sont erratiques juste avant la venue de Sarkozy à Madrid ?

Après le deuxième problème, je ne peux plus croire que c’est un problème technique.

Sarkozy et les Français de l'étranger. Qu'a-t-il fait durant ses cinq années de pouvoir pour me convaincre de rentrer en métropole

Repris de Destin et Turbulences

Je continue de lire encore beaucoup de commentaires sur sa visite de Londres et je ne peux m'empécher de m'indigner. En marge de raisons personnelles, d'envie de découvrir de nouveaux horizons, de vivre des vies différentes, le Français de l'étranger si l'on s'en tient au discours de Mr Sarkozy n'a pu trouver aucun attractif à la France durant ses années de ministres et chef de la majorité parlementaire.

Mr Nicolas Sarkozy se veut l'homme providentiel, l'homme du changement, celui qui laisse sous-entendre que les Français de l'étranger sont ceux qui n'ont pas eu le courage de rester en France comme lui pour la sauver, pour la rendre vivable. Il ne se rend même pas compte de la réputation qu' il nous affuble, tout occupé à essayer de glaner nos voix. Comment va-t-on être considéré par nos concitoyens, nous Français de l'étranger, quand il nous dépeint comme ceux qui n'ont pu supporter les affres et les douleurs d'une France bloquée, et que nous avons préféré fuir à l'étranger.

Merci monsieur Sarkozy, merci pour votre aide et votre soutien.

(à propos de soutien, cette année Mr l'ancien ministre des finances je vais payer 12.000€ de frais de scolarité dans un lycée laïque Français)

Oublirait-on qu'il est au pouvoir, non pas proche du pouvoir, mais réellement au pouvoir depuis des années. N'aurait-il pas pu changer la France en mieux durant toutes ces années ?

Faisons un léger rappel de la situation de Mr. Nicolas Sarkozy durant les années de la décadence qu'il décrit.

  1. ministre sous Balladur
  2. ministre durant 5 ans sous Villepin et son prédecesseur.
  3. ministre des finances
  4. ministre de l'interieur.
  5. président de l'UMP
  6. chef de la majorité "absolue" au parlement
  7. ami des médias et de ses directeurs
  8. ami des grands chefs d'entreprises

Il met donc endoute notre intelligence; pourquoi n'a-t-il rien fait durant toutes ces dernières années où il a usé, re-usé, abusé du pouvoir ? Comment peut-il se dire être un homme providentiel, un homme de renouveau dans ces conditions ?

viernes, 16 de febrero de 2007

Que fait Sarkozy, que fait l'UMP, que fait le gouvernement pour les recrutés locaux du MAE en Californie ?

Alors que le débat continue, après les propositions de DSK sur un impôt pour les Français de l'étranger non reprises par Ségolène Royal, un groupe de Français aux États-Unis se trouvent pris en otage à la suite de décisions prises à leur encontre, et sans consultation avec les autorités françaises, par le service des impôts américains (IRS).

En effet, les recrutés locaux du MAE aux États-Unis se voient être imposés doublement en France et aux États-Unis. Depuis des décennies, ils ont toujours payés leurs impôts ainsi sans récriminer.
Mais un brusque revirement unilatéral - connu d'eux seulement de puis décembre 2006 - des "règles du jeu" par l'IRS font ressortir que les Américains leur demandent de payer des arriérés d'impôts qui sont 10 à 15 fois leur salaire mensuel !!!! De plus, dans certains États comme la Californie, le paiement d'un impôt fédéral se traduit automatiquement par une réévaluation de l'impôt à payer dans l'État de résidence.

Leur situation financière est gravissime.

C.G.
Dana Point - Californie

Ségolène Royal refuse « l’impôt pour la patrie »

S’exprimant au nom de la candidate socialiste, Pierre-Yves Le Borgn’ nous adresse, avec l’accord de François Rebsamen, co-directeur de la campagne de Ségolène Royal, la mise au point suivante :

« Cher Monsieur Quatremer,

Je suis le mandataire de Ségolène Royal pour les Français de l'Etranger. Je tiens à vous informer que dès vendredi 8 février dans l'après-midi, Ségolène Royal avait déjà fait savoir qu'elle n'entendait en rien reprendre dans son Pacte Présidentiel la proposition faite par DSK et ses deux collègues. Une telle mesure aurait en effet été à l'encontre de ce qu'est la réalité et surtout la diversité des communautés françaises à l'étranger aujourd'hui. Tout le monde n'est pas Johnny Halliday! Ce genre de cliché sur la prétendue richesse de nos compatriotes hors de France et leurs fuites fiscales respectives heurte les centaines de milliers de familles qui paient dûment leurs impôts dans leur pays de résidence et y vivent parfois difficilement.

J'ajoute que la mesure proposée par DSK et les deux autres rapporteurs aurait été parfaitement illégale en droit communautaire et contraire aussi à toutes les conventions fiscales bilatérales dont la France est partie. Au bout du compte, je suis heureux que Ségolène Royal ait su rapidement réagir à ce qui était une fausse bonne idée.

Pierre-Yves Le Borgn'
Bruxelles, Belgique »

jueves, 15 de febrero de 2007

Le procés des attentats de Madrid du 11 mars 2004 a commencé aujourd'hui.

Le 11 mars 2004, vers 07H40 du matin, dix bombes explosent à Madrid et dans sa banlieue à bord de quatre trains bondés, fauchant ouvriers, employés, immigrés et étudiants de 13 nationalités. Bilan: 191 morts, et 1.824 blessés.

C'est le pire carnage terroriste jamais commis en Espagne et le plus meurtrier en Europe occidentale depuis celui de Lockerbie en 1988 (270 morts).

Immédiatement attribué par le gouvernement conservateur de José Maria Aznar à l'ETA -qui décline toute responsabilité- , le massacre est revendiqué le soir-même au nom du réseau terroriste Al-Qaïda.

"L'escadron de la mort (des Brigades Abou Hafs al-Masri) a réussi à pénétrer au coeur des croisés européens et à infliger un coup douloureux à l'un des piliers de l'alliance croisée, l'Espagne", affirme le texte signé des "Brigades Abou Hafs al-Masri/Al-Qaïda", reçu à Dubaï par le quotidien Al-Qods al-Arabi. Deux jours plus tard, une cassette vidéo en arabe est retrouvée à proximité de la mosquée de Madrid, revendiquant les attentats "au nom du porte-parole militaire d'Al-Qaïda en Europe", en "réponse" à la "collaboration" de l'Espagne avec les Etats-Unis en Irak.

L'Espagne avait été menacée de représailles par Al-Qaïda en raison de l'engagement de son gouvernement auprès de Washington en Irak, dans un message attribué à Oussama ben Laden diffusé le 18 octobre 2003.

Le chef du gouvernement de l'époque, José Maria Aznar, comptait parmi les plus fervents partisans de l'intervention militaire américaine, malgré l'opposition d'une large majorité d'Espagnols.

Les attentats du 11 mars ont suscité une réaction sans précédent dans ce pays pourtant confronté depuis près de 40 ans au terrorisme de l'ETA, mais frappé pour la première fois sur son territoire, avec une extrême violence, par le terrorisme islamiste.

Le lendemain des attentats, un Espagnol sur quatre descend dans la rue pour la manifestation la plus massive de l'histoire du pays, rassemblant 11,6 millions de personnes contre le terrorisme.


Les élections législatives organisées le 14 mars portent à la tête du nouveau gouvernement espagnol le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero, adversaire déclaré de la guerre en Irak.

Le 18 mars, il ordonne le retrait des troupes espagnoles déployées en Irak, conformément à sa promesse électorale.

Vingt-neuf des 116 personnes mises en cause au cours de l'enquête ont finalement été formellement accusées. Un mineur espagnol impliqué dans ce dossier, El Gitanillo, a déjà été jugé et condamné en Espagne.

Sept autres suspects se sont donnés la mort le 3 avril 2004 près de Madrid en se faisant exploser dans un appartement cerné par la police.

© 2007 AFP

Sarkozy, the man for the changement. What he has done during the last 25 years ?

Why would it be the changement now ? It's a new born in politic ?

  •  1983, becomes mayor in the town of Neuilly-sur-Seine
  • 1988, national secretary of the RPR, in charge of youth and teaching issues.
  • Co-director of the list "Union pour les Élections européennes".
  • 1992 – 1993, secrétaire général-adjoint du RPR, chargé des Fédérations. (Assistant secretary of the RPR in charge of constituent interest groups)
  • Since 1993, member of the RPR political office.
  • 1993 – 1995, Minister for the Budget in the cabinet of Edouard Balladur.
  • 1995 – 1997 spokesman for the RPR.
  • 1998 – 1999, Secretary General of the RPR.
  • 1999, interim president of the RPR.
  • 1999, head of the RPR-DL electoral list of the European elections in June
  • May 2000, elected President of the committee of the RPR for the département of Hauts-de-Seine
  • 2002 – March 2004, Minister of the Interior in the cabinet of Jean-Pierre Raffarin.
  • March 2004 – November 2004, Minister of the Economy, Finance and Industry in the cabinet of Jean-Pierre Raffarin
  • November 2004, elected the new head of President Jacques Chirac's governing UMP party.
  • June 2005, Minister of State and Minister of the Interior in the cabinet of Dominique de Villepin.
  • January 2007, nominated by the Union for a Popular Movement for the 2007 presidential election.

Poutine et la fierté bléssée de la Russie. Introduction et mise en cause de la compétence de Nicolas Sarkozy

Repris de Destin et turbulences.

Le fait de vivre en Espagne en 2003, nous fit sentir plus que d'autres, l'arrogance de ce monde Unipolaire, du "ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous". Poutine efectivement n'est pas une personne fréquentable du point de vue droit de l'homme, mais ce n'est pas en maintenant la Russie en marge du monde qui marche de les traiter comme des pestiférés, que les choses peuvent s'arranger. Erriger une alliance militaire aux frontières de la Russie, qui ne sert que les intérêts des états-unis n'est pas fait pour renouer un dialogue franc et sincère. En quoi est-il plus horrible de ménager un Poutine qu'un Bush, de faire le jeu de celui-ci comme l'a fait Aznar et en moindre mesure parce qu'il ne pouvait en être autrement Nicolas Sarkozy.

Les sondages et les médias (partials) mettent en exergue une pseudo compétence de Nicolas Sarkozy, mais:
  • n'oublions pas que sa pseudo compétence n'est que verbale
  • ses actes tout au long de ses cinq années ont souligné les limites de son intelligence (corse, irak, bush, securité, banlieues, cpe) et deses relations avec les hommes et les grupes humains.
  • il ne propose ni un monde meilleur, ni une alternative à l'effondrement planétaire.
En définitive la chance d'être Français en Espagne et d'avoir connu la dérive Bushiste de Aznar des années 2003 c'est de nous permettre de reconnaître le déspotisme inhérent à la personalité de Nicolas Sarkozy. Sarkozy et Aznar sont semblables, pour cela ils sont amis.

Poutine déterre la hache de guerre froide

A grand renfort de piques d’une agressivité inédite contre « l’unilatéralisme américain », le maître du Kremlin avait fait frémir le cercle atlantiste réunit à Munich pour assister à la 43ème « conférence sur la sécurité ».

Poutine avait prévenu qu’il ne ferait preuve d’aucune « politesse excessive » et n’a pas mâché ses mots. Dans une diatribe portant en filigrane « la fierté blessée des Russes », il s’en est pris au monde « unipolaire » des Américains ; un monde dans lequel « personne ne se sent en sécurité », qui n’a « rien à voir avec la démocratie » et qui est devenu le « catalyseur d’une nouvelle course aux armements ». Le chef d’Etat a qualifié de « parfaitement superfétatoire » le bouclier anti-missile que les Etats-Unis veulent installer en Pologne et en République Tchèque, avant d’accuser l’Otan de « violer » le traité sur la réduction des armes conventionnelles en Europe. L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) n’étant à ses yeux qu’un « instrument vulgaire » destiné à assurer les intérêts de l’Occident.

miércoles, 14 de febrero de 2007

Le 25 février ce sera l'anniversaire d'Aznar. Sarkozy son ami viendra-il pour lui ou pour nous ?

Article en espagnol établissant un parallèle possible entre Sarkozy et Aznar (ils sont très bons amis, présent l'année dernière à cette époque).

Lo que viene a continuación le he cojido en el Web de la Ser. Es en gran parte una traducción de un articulo de "The Economist". Bueno parece que por fin los periodistas anglo-sajones se sienten el derecho a opinar sobre el antiguo "eje del bien", desde el informe Baker, todos han encontrado de nuevo su profesionalidad, en gran parte auto-censurada por razones de lucha contra el terrorismo.
No podre decir mucho mas del Señor Aznar que nos enseñe la foto de los Azores. Lo unico que tengo claro, es que a otro momento y con mucha mala suerte para los franceses, hubiera estado un Nicolas Sarkozy. Finalmente por eso no he sentido haber votado por Chirac en el 2002, ha eso hemos escapado.

Me alegro leer esas lineas de "The Economist" No se si el gobierno de Zapatero hace un trabajo estupendo; pero con esta oposición, que degaste de energia, de illusión, es imposible avanzar, construir un futuro, lo unico son simpre esas batallitas esteriles que hasta "The Economist" subraya. En eso el Psoe tiene una cruz, y España tambien, claro.



He leido esta referencia la primera vez en este sitio.

El semanario británico "The Economist" publica un duro artículo crítico sobre el PP dedicado a las riñas internas del principal partido de la oposición

08-12-2006 CADENASER.COM

Duro repaso el que da hoy al PP un medio tan poco sospechoso como el conservador semanario británico "The Economist". Publica un análisis demoledor sobre el Partido Popular. Dice que ha "perdido el rumbo", que las teorías conspirativas del 11-M "le alejan de la victoria electoral" y a raíz de la exclamación de Rajoy durante la presentación del libro de Esperanza Aguirre: "¡joder qué tropa!", 'The Economist' se pregunta que "dónde está el general". A continuación, la traducción del artículo íntegro.

Articulo original


Malhumor popular

El Partido Popular pierde el rumbo

La vida no podría irle mejor al ex presidente del Gobierno español, José María Aznar: viaja alrededor del mundo, se sienta en el consejo de administración de la empresa 'News Corp' de Rupert Murdoch, y da conferencias sin mayores preocupaciones en los ‘think-tanks’ de Washington. No podría decirse lo mismo del conservador Partido Popular que él mismo lideró hasta marzo de 2004, justo antes de que el partido perdiera las elecciones porque, tres años después, el PP ha perdido también el rumbo. Las peleas internas llenan las páginas de los periódicos y altos cargos del partido se dan empujones para suceder al actual dirigente, Mariano Rajoy, si dimite después de las próximas elecciones generales previstas para principios de 2008.

La política nacional en España es cosa de dos partidos. Si el PP pretende echar al presidente socialista, Rodríguez Zapatero, debe contar con los votantes de centro. Pero no parece que intente cortejarlos. Al contrario, se opone con enfado a todas las iniciativas del Gobierno, desde el matrimonio entre homosexuales hasta las transferencias a Cataluña, pasando por las conversaciones de paz con el grupo terrorista vasco, ETA. Como el Partido Conservador británico en el pasado, corre el riesgo de convertirse en un partido “desagradable”. Un reciente vídeo atacando las cifras de criminalidad durante la etapa Zapatero, que incluían imágenes de violencia de cuando el PP aún estaba en el poder, no ha ayudado.

Pero en la raíz de los problemas del PP se encuentra su ineptitud para sacudirse el trauma de su pérdida del poder, lo que ocurrió tres días después de que terroristas musulmanes mataran a 191 personas en trenes de Madrid. El día anterior a las elecciones, manifestantes enfurecidos salieron a la calle preguntando quién había sido. ¿Fue ETA, como Aznar insistía, o los islamistas? A medida que las evidencias se inclinaban hacia lo segundo, los votantes que en principio iban a votar al PP, cambiaron de idea.

Los fiscales y la policía están ahora convencidos de que sólo los radicales musulmanes estaban involucrados. Siete se inmolaron en un suicidio colectivo tres semanas después cuando estaban a punto de ser arrestados, pero altos cargos del PP han continuado ventilando teorías conspirativas que todavía intentan establecer algún tipo de vínculo entre los islamistas y ETA.

El ruido acerca de los atentados de marzo de 2004 ahoga el mensaje más centrista del PP. Los estrategas quieren que los votantes incondicionales permanezcan fieles ya que temen que pudiera emerger un partido de ultraderecha. El cálido e ingenioso Sr. Rajoy debería ser el antídoto perfecto para cualquier imagen desagradable, pero ha fracasado a la hora de estampar su personalidad en el partido. “Es demasiado educado, demasiado caballeroso”, se queja un analista. La sombra de Aznar también planea sobre él.

Las encuestas colocan por delante a los socialistas, aunque varían las distancias (algunas aseguran que sólo es de 1.4 puntos). La presidenta del gobierno regional de Madrid, Esperanza Aguirre, y el alcalde de la ciudad, Alberto Ruiz-Gallardón, podrían aumentar sus mayorías en las elecciones regionales del año que viene, pero son los peleones supremos del PP. Y si Rajoy ha dicho sobre un libro de reciente aparición en el que Aguirre carga contra Ruiz Gallardón: “¡Vaya tropa!”, uno se podría preguntar, ¿dónde está el general?




Afflux de demandes de fiches RG à la Cnil (Nouvelobs)

Afflux de demandes de fiches RG à la Cnil
NOUVELOBS.COM 14.02.2007 18:54

Depuis "l'affaire Rebelle", la Cnil fait face à un afflux de demandes de particuliers, notamment d'élus et de journalistes, pour consulter leurs fiches des Renseignements généraux.

Bruno Rebelle

Bruno Rebelle (AP)

La Commission nationale de l'informatique et des libertés est débordée. La Cnil a annoncé mercredi 14 février qu'elle faisait face, depuis "l'affaire Rebelle", à un afflux de demandes de particuliers, notamment d'élus et de journalistes, pour consulter leurs fiches des Renseignements généraux (RG).

Depuis le déclenchement fin janvier de la polémique à propos du dossier constitué par les RG sur Bruno Rebelle, ancien président de Greenpeace devenu membre de l'équipe de campagne de Ségolène Royal, la Cnil a reçu "plus de 200 demandes" de consultation de fichiers.

Ces requêtes émanent de simples citoyens mais aussi de "députés, sénateurs, journalistes", a précisé le président de la Cnil, Alex Türk, soulignant qu'à l'heure actuelle "340 de nos concitoyens" attendent déjà de pouvoir consulter leur dossier RG.

Aux demandeurs qui se sont manifestés, la Cnil est "obligée de dire 'désolé, pour Rebelle on l'a fait dans une circonstance très particulière, pour vous ça prendra un an'", a ajouté Alex Türk.


En quelques jours, pour Rebelle

Face à l'ampleur de la polémique, en pleine campagne présidentielle, Bruno Rebelle avait pu consulter les fichiers des RG le concernant le 3 février, quelques jours après en avoir fait la demande à la suite de fuites dans la presse. Un membre de la Cnil s'était rendu le 2 février aux RG.

Depuis, en raison de l'ample écho accordé à l'affaire, "beaucoup de gens ont découvert qu'ils avaient un droit d'accès à ces fichiers là" via la Cnil, a-t-on encore indiqué à la commission.

La Cnil, chargée de veiller à la protection des données individuelles informatisées, regrettait depuis plusieurs mois de disposer de moyens inadaptés à une charge de travail croissante.

Ségolène Royal ne reprends pas la proposition de DSK sur une contribution citoyenne que paierait chaque Français établi à l'étranger.

François Rebsamen, directeur de campagne , m' a informé que Ségolène Royal ne reprendrait pas, parmi ses propositions, celle de créér une contribution citoyenne que paierait chaque Français établi à l'étranger. Ceci clôt la polémique engagée depuis le début de ce vendredi 9 février par la diffusion, sur divers sites Internet, d'articles plus ou moins fidèlement consacrés au rapport sur la fiscalité remis à la candidate par Dominique Strauss-Kahn, Didier Migaud et François Marc.

Comme élu à l'AFE, cette nette mise au point me soulage. Une telle mesure, présentée de manière aussi générale, ne rencontre en rien la réalité et surtout la diversité des communautés françaises à l'étranger aujourd'hui. Elle se heurte aussi au cadre fiscal défini par les conventions bilatérales et n'aurait pas manqué de soulever dans l'Union Européenne un problème majeur de compatibilité avec le droit communautaire.

Sarkozy se reunirá con Zapatero en Madrid el 27 de febrero

El principal candidato de la derecha en las elecciones presidenciales francesas, Nicolas Sarkozy, planea reunirse con el presidente del Gobierno español, José Luis Rodríguez Zapatero, en Madrid el próximo día 27, según indicaron fuentes de su campaña.

En ese viaje, cuyo programa no está todavía cerrado, Sarkozy debe también reunirse con franceses residentes en España, tal como hizo en su visita a Londres a finales de enero, señalaron las fuentes.

Esa visita a Londres, en la que se entrevistó con el primer ministro británico, Tony Blair, era su primer viaje al extranjero desde que el partido conservador gobernante Unión por un Movimiento Popular (UMP) que preside le designó candidato al Elíseo en los comicios de abril-mayo próximos.

Y, el pasado lunes, Sarkozy viajó a Berlín para reunirse con la canciller alemana, Angela Merkel, con la que evocó su propuesta de mini tratado institucional para sacar a la Unión Europea del bloqueo creado por la rechazo de los electores franceses y holandeses a la Constitución de la UE en el 2005.

En los sondeos, Sarkozy sigue aventajando a la candidata socialista al Elíseo, Ségolène Royal, quien presentó su proyecto presidencial el pasado domingo, tras una "fase de escucha" de los franceses y de "debates participativos".

Antes de su designación como candidata al Elíseo por los militantes del Partido Socialista, Royal se había reunido con Rodríguez Zapatero el pasado septiembre durante un viaje a España en el que participó en la conferencia política del PSOE.

lunes, 12 de febrero de 2007

Nicolas Sarkozy, quand et que vient-il faire à Madrid ?

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy, qui fera ce dimanche un discours d'"ouverture" à la Mutualité à Paris, en présence notamment de personnalités UDF, a affirmé samedi qu'il voulait "constituer la plus belle équipe de France, la plus talentueuse", dans la perspective de l'élection présidentielle. Le candidat UMP à la présidentielle était interrogé par la presse, à son QG de campagne, sur la présence du député UDF André Santini, dimanche, à la réunion de ses comités de soutien locaux. Christian Blanc, député apparenté UDF, rallié à M. Sarkozy, devrait également être là. "Je veux rassembler le plus grand nombre possible de gens, je suis quelqu'un d'ouvert, pas un homme de clan, je déteste le sectarisme (...) je veux ouvrir au maximum et que chacun puisse se reconnaître dans le projet politique qui est le mien", a assuré M. Sarkozy. "Je ne demande à personne de se renier, je veux constituer la plus belle équipe de France, la plus talentueuse pour faire le travail qu'on a à faire. J'aime la différence (...) On va bien au delà des clivages, des habitudes, c'est une nouvelle époque qui s'ouvre pour la France", a-t-il également affirmé. Il s'est déclaré "énormément touché" par Roger Hanin, l'acteur (et beau-frère de François Mitterrand), qui s'est prononcé en sa faveur. Le candidat a également expliqué qu'il avait demandé à l'ancien international de football français d'origine ivoirienne, Basile Boli, de l'"aider à faire que la France des différences, cette France multiple, puisse se reconnaître dans les élites qui, elles aussi, peuvent être multiples". "Je veux que chacun puisse avoir sa place et je veux que Basile Boli exprime cette idée que, quelle que soit la couleur de sa peau, on peut rêver d'une promotion sociale et de l'exercice d'une grande responsabilité", a-t-il dit. Par ailleurs, Nicolas Sarkozy, a affirmé samedi à Paris qu'il y aurait des "surprises" dans sa campagne, notamment un "grand événement" avec des milliers de jeunes, en mars. "Il y aura plein de surprises dans cette campagne. On travaille sur un très grand événement en mars, avec des milliers de jeunes", a déclaré M. Sarkozy, qui s'exprimait devant la presse, à son QG de campagne. "Il y aura également une conférence de presse de trois heures avec plusieurs centaines de journalistes, sur les questions nationales et internationales", a-t-il dit, ajoutant: "la démocratie française doit être modernisée, simplifiée". Des déplacements sont également prévus à Strasbourg et à Perpignan, ainsi qu'à Madrid, où sera organisé, comme à Londres en janvier, un meeting avec les Français de la capitale espagnole. M. Sarkozy publiera aussi une tribune, mardi, "dans un quotidien", a précisé sa porte-parole Rachida Dati, sur "la pratique du pouvoir, le fonctionnement de la justice, la prison, la protection des libertés individuelles". Interrogé sur la présence de nombreuses forces de l'ordre aux abords de son QG de campagne samedi matin, M. Sarkozy, qui est également ministre de l'Intérieur, a affirmé que c'était parce que "deux manifestations (étaient) annoncées" (Réseaux Education sans frontières et des riverains). "Il y aurait une manifestation devant le QG de campagne des autres candidats, on mettrait les forces de l'ordre pour les autres", a-t-il assuré. "On doit protéger la liberté de chaque candidat de s'exprimer. Je ne peux pas laisser envahir mon QG de campagne, ça serait naturellement la même chose" pour les autres candidats, a-t-il insisté.

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