jueves, 15 de febrero de 2007

Poutine et la fierté bléssée de la Russie. Introduction et mise en cause de la compétence de Nicolas Sarkozy

Repris de Destin et turbulences.

Le fait de vivre en Espagne en 2003, nous fit sentir plus que d'autres, l'arrogance de ce monde Unipolaire, du "ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous". Poutine efectivement n'est pas une personne fréquentable du point de vue droit de l'homme, mais ce n'est pas en maintenant la Russie en marge du monde qui marche de les traiter comme des pestiférés, que les choses peuvent s'arranger. Erriger une alliance militaire aux frontières de la Russie, qui ne sert que les intérêts des états-unis n'est pas fait pour renouer un dialogue franc et sincère. En quoi est-il plus horrible de ménager un Poutine qu'un Bush, de faire le jeu de celui-ci comme l'a fait Aznar et en moindre mesure parce qu'il ne pouvait en être autrement Nicolas Sarkozy.

Les sondages et les médias (partials) mettent en exergue une pseudo compétence de Nicolas Sarkozy, mais:
  • n'oublions pas que sa pseudo compétence n'est que verbale
  • ses actes tout au long de ses cinq années ont souligné les limites de son intelligence (corse, irak, bush, securité, banlieues, cpe) et deses relations avec les hommes et les grupes humains.
  • il ne propose ni un monde meilleur, ni une alternative à l'effondrement planétaire.
En définitive la chance d'être Français en Espagne et d'avoir connu la dérive Bushiste de Aznar des années 2003 c'est de nous permettre de reconnaître le déspotisme inhérent à la personalité de Nicolas Sarkozy. Sarkozy et Aznar sont semblables, pour cela ils sont amis.

Poutine déterre la hache de guerre froide

A grand renfort de piques d’une agressivité inédite contre « l’unilatéralisme américain », le maître du Kremlin avait fait frémir le cercle atlantiste réunit à Munich pour assister à la 43ème « conférence sur la sécurité ».

Poutine avait prévenu qu’il ne ferait preuve d’aucune « politesse excessive » et n’a pas mâché ses mots. Dans une diatribe portant en filigrane « la fierté blessée des Russes », il s’en est pris au monde « unipolaire » des Américains ; un monde dans lequel « personne ne se sent en sécurité », qui n’a « rien à voir avec la démocratie » et qui est devenu le « catalyseur d’une nouvelle course aux armements ». Le chef d’Etat a qualifié de « parfaitement superfétatoire » le bouclier anti-missile que les Etats-Unis veulent installer en Pologne et en République Tchèque, avant d’accuser l’Otan de « violer » le traité sur la réduction des armes conventionnelles en Europe. L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) n’étant à ses yeux qu’un « instrument vulgaire » destiné à assurer les intérêts de l’Occident.

No hay comentarios: