domingo, 18 de febrero de 2007

Vision de l'UMP sur les écoles françaises à l'étranger

Je vous cite un billet trouvé sur le site de l'UMP des français à l'étranger. Si le diagnostique est parfois bon (1 ou 2 choses), les solutions proposées sont soit bushistes, soit segregationistes. (Que fait-on avec les français et bi-nationaux pauvres, avec problèmes. La régultion du marché, le libéralisme sont les solutions à tout. (C'est écrit).
La sélection, la compétitivité sont les axes directeurs. J'en ai froid dans le dos. J'en arrive à penser que ce monsieur, si ses enfants ont des problèmes de competitivité ils les sous-traitera à une entreprise locale ou il paiera ce qu'il faut pouisque les parents gèresnt directement l'école. !!

Si vous voulez l'original, cherchez-le,Je ne fais aucun lien gratuit pour ce genre de personne.


Situation des Ecoles Françaises à l'Etranger
Mercredi, 17 janvier 2007


par Claude GUILLEMAIN, délégué UMP du Mozambique

Il est essentiel pour le maintien de la présence française à l’étranger que les familles puissent envoyer leurs enfants à l’école française.



Mais le souci premier des perents d'élèves est d'assurer la scolarité de leurs enfants, en français et selon les programmes français. Force est de constater que si les Ecoles Françaises à l’Etranger ressemblent à des écoles publiques, à l'instar des écoles de France, en revanche, elles fonctionnent comme des écoles privées internationales, puisqu'elles demandent aux parents d'assurer les frais de fonctionnement par leurs cotisations et sont ouvertes à des enfants de nationalités autres que française.



Les contributions de l’AEFE (Agence pour l’Enseignement du Français à l’Etranger) directement puisées dans le budget de l'état, couvre les investissements, mais ne contribuent pas aux dépenses effectives d'enseignement des écoles françaises à l’étranger. En d'autres termes, tout se passe comme si les bâtiments, les stades, les équipements étaient pris en charge par l'Etat, alors que les dépenses effectives d'enseignement, et notamment les salaires des enseignants, sont assurées par les parents d’élèves.



Tout cela, à un prix nécessairement supérieur à celui de l'enseignement public, puisque par décrets, lois et règlements les enseignants détachés de l’Education nationale jouissent, lorsqu’ils s’expatrient de conditions de rémunération bien supérieures à celles qu’ils connaîtraient en France !

Comment une telle situation est-elle concevable ? Comment peut-elle perdurer ? Ne faut-il pas s'attendre, avec incertitude, à un changement brutal ?



Pour que l’école française puisse offrir un choix déterminant parmi l’offre de services de toutes les écoles, et pour que les effets bénéfiques d'une liberté de choix puissent porter du fruit, il faut qu'en parallèle les Ecoles Françaises à l'Etranger puissent récupérer une liberté perdue, celle de constituer une équipe homogène de parents, déterminée à mettre en oeuvre un projet clair, tant sur le plan pédagogique que sur le plan financier ainsi que sur le plan de la gestion de l’école.




Si cette liberté n'est pas effective, et c’est le cas actuellement, les chefs d'établissement sont enclins à diriger sans partage, et les parents assistent impuissants à l'augmentation des tarifs, en échafaudant vaguement des solutions improbables. Cette situation peut conduire à un tarissement des inscriptions.



Il est clair que des mesures libératrices, libérales dirais-je, doivent être prises. Bien sûr, elles vont gêner les enseignants qui fuiront les risques de la confrontation des mérites et des résultats et que de ce côté-là, des réactions d'oppositions vont être observées. Mais l'ensemble, (plus nombreux qu'on ne croit) des professeurs efficaces et courageux, pèsera, soyons-en sûr, discrètement mais efficacement sur des décisions que de leur côté beaucoup de parents d’élèves à l’étranger attendent.



Quelques suggestions me viennent à l'esprit pour une solution rapide dans les Ecoles Françaises à l’Etranger :



Ø Réformer l'Ecole Française à l’Etranger, en nettoyant sa bureaucratie, et en la libérant de l'emprise des syndicats de l'éducation nationale.

Ø Accepter la concurrence entre les écoles d’une même place (française, américaine, portugaise, italienne, écoles privées)

Ø Remettre les Ecoles Françaises de l’Etranger sous la direction pleine et entière des parents Français et en assurant l'autonomie de gestion.

Ø Pour stimuler la productivité soumettre une partie du financement des écoles à un chèque d'étude individuel, remis aux parents français

Ø Autonomie financière de l’établissement, garantie par une dotation globale proportionnelle au nombre d'élèves accueillis.

Ø Sans engager aucun frais supplémentaire, apprendre à lire en imposant la méthode syllabique, seule méthode susceptible de convenir avec les différentes langues et dialectes familiaux rencontrés dans les Ecoles Françaises à l’Etranger

Ø Etablir des classes bilingues (français + anglais) dès le primaire.

Ø Faciliter l’enseignement des langues telles le chinois qui sont actuellement laissés à l’écart.

Ø Faire une sélection dès la troisième, pour encourager les meilleurs et faciliter l'accès aux lycées français de France et à l’Etranger, et encourager la création de Lycées Français Régionaux (exemple Johannesburg) pour ensuite faciliter l’accès aux grandes écoles et universités françaises.

Ø Redistribuer aux plus méritants, au vu des résultats d'un concours, l'argent dépensé en bourses, saupoudrées actuellement par l’Ambassade de France.

Ø Créer une catégorie unique de personnels détachés de l’Education nationale dans les Ecoles Françaises à l’Etranger.

Ø Transformer les associations de parents d’élèves en véritables sociétés mutuelles (propriété représentée par des parts sociales) ou anonymes (propriété représentée par des actions), rendant ainsi les parents plus responsables de la gestion de l'école.

Ø Interdire aux personnels expatriés, détachés de l’Education Nationale française, de faire grève pour des motifs franco-français. Le droit de grève de tous, « expatriés », « en disponibilité », « recrutés locaux » étant réglementé par les lois et textes en vigueur dans le pays concerné.


Merci de bien vouloir me faire part de vos réactions, critiques et encouragements sur ce blog ainsi qu'à mon adresse personnelle : claudeguillemain@yahoo.fr



Bien cordialement

Claude Guillemain
UMP Mozambique

1 comentario:

Unknown dijo...

J'ai relevé sur votre site le commentaire suivant (peu aimable, mais bon...):

"Je vous cite un billet trouvé sur le site de l’UMP des français à l’étranger. Si le diagnostique est parfois bon (1 ou 2 choses), les solutions proposées sont soit bushistes, soit segregationistes. (Que fait-on avec les français et bi-nationaux pauvres, avec problèmes. La régultion du marché, le libéralisme sont les solutions à tout. (C’est écrit). La sélection, la compétitivité sont les axes directeurs. J’en ai froid dans le dos. J’en arrive à penser que ce monsieur, si ses enfants ont des problèmes de competitivité ils les sous-traitera à une entreprise locale ou il paiera ce qu’il faut pouisque les parents gèresnt directement l’école. !! Si vous voulez l’original, cherchez-le,Je ne fais aucun lien gratuit pour ce genre de personne."

Je suis à peu près certain que l'auteur anonyme de ces quelques lignes critiques reprises plus haut n'est pas lui-même ou elle-même expatriée(e). Ce que les Français de l'Etranger redoutent le plus, parce qu'ils en font l'expérience douloureuse et quotidienne, c'est bien la main-mise de l'Education Nationale sur le fonctionnement des Ecoles Françaises à l'Etranger. Cette main mise va de pair avec une gestion parfois dictatoriale et aventureuse de nos écoles. Il faut le rappeler: la gestion et le fonctionnement des Ecoles Françaises à l'Etranger relèvent de la responsabilité unique des parents d'élèves. Dont je fais partie, ne vous en déplaise. C'est assez mesquin de critiquer un parent d'élèves, fut-il expatrié.
Pour l'information complète des lecteurs de ce blog, le texte complet de mon intervention est à consulter sur le site de la Fédération des Français de l'Etranger : http://francais-etranger.u-m-p.org/index.php?/archives/62-Situation-des-Ecoles-Francaises-a-lEtranger.html

Bien cordialement

Claude Guillemain
UMP Mozambique